Faire un lever GPS connecté à QGIS

Pour les fêtes de fin d’année, nous avons essayé Jean-Cyrille NOTTER et moi de lever quelques points dans le Parc de La Providence avec QGIS connecté au GPS.
Démonstration:

Matériel utilisé

GPS Garmin de terrain. Pour le lever nous avons pris le modèle  GPSmap 60CSx
Ordinateur portable type Netbook avec comme applications installées dessus:

Travail préparatoire:

1. Configurer le GPS. Format de données série: Entrée / Sortie NMEA

2. Créer dans QGIS trois couches en fonction du type de données : points, lignes et polygones
Projection des couches: RGR 92 / UTM 40S (EPSG 2975)
Format des couches: shapefile

3. Télécharger le logiciel spanner afin que le port USB de notre ordinateur soit reconnu comme un port série virtuel par QGIS.

4. Brancher le GPS, lancer spanner et synchroniser le GPS par « Rechercher un GPS ».

Affecter un port virtuel série de type COM.
Démarrer spanner (il ne faut l’arrêter qu’à la fin du lever)

Lever

1. Ouvrir QGIS
Utiliser le menu Vue \ Utiliser GPS en direct
Se connecter au GPS (bouton Connecter)

2. Basculer en mode édition la couche sur laquelle on veut enregistrer le lever.

3. On peut utiliser deux modes différents:
le mode manuel en cliquant sur le bouton « Ajouter un sommet » pour chaque point du lever
le mode automatique (en cochant la case « Ajout automatique de sommets ») qui enregistre les points toutes les XXX secondes

4. On finit le lever d’une ligne ou d’un polygone par le bouton « Ajouter une entité »

Commentaires

Ergonomie générale

Il y a un vrai problème concernant l’ergonomie générale : tenir le GPS, plus l’ordinateur portable et saisir en même temps des points relève de l’acrobatie de haut vol. Cela dit une veille planchette en bois d’antan avec des bretelles devrait faire l’affaire !

Comportement de QGIS

Dans la vue graphique de QGIS si l’on souhaite afficher un fond ortho en même temps que le tracé des points, l’application se met à clignoter très vite : en fait QGIS supporte mal la reprojection à la volée des points enregistrés par le GPS. Dur, dur pour les épileptiques !

A noter que parfois QGIS enregistre des points en mélangeant les coordonnées cartographiques et les coordonnées géographiques :  ce qui provoque des artefacts peu nombreux mais très visibles.

Conclusion

La manipulation est rendue compliquée surtout par le matériel  (ordinateur et GPS) à trimbaler, plus que par l’utilisation relativement simple dans QGIS.
A tester aussi les couches dans QGIS directement en WGS 84 pour gagner en fluidité sur la vue graphique de l’application.

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